La Saône

Jules César l’a décrite ainsi dans La guerre des Gaules : « Il y a une rivière, la Saône, qui va se jeter dans le Rhône en passant par les territoires des Héduens et des Séquanes. Son cours est d’une incroyable lenteur, au point que l’œil ne peut juger du sens du courant ». Et c’est assez vrai que la Saône s’écoule paisiblement au milieu des prairies inondables mais son histoire est marquée par des crues très importantes et spectaculaires. Elles sont toutefois bien moins fréquentes à l’heure actuelle du fait du recalibrage et du draguage de la rivière.

La Saône portait 3 noms : Brigoulus, Souconna et Arar. C’est finalement Souconna qui lui est resté, que les moines copistes ont progressivement renommé saoconna, d’où elle tire son nom de Saône.
Elle prend sa source dans le massif des Vosges, à Vioménil. C’est une rivière de 480 km de longueur, dont le Doubs est le principal affluent.

Côté biodiversité, ses prairies inondables attirent de nombreux oiseaux aquatiques. On observe régulièrement des courlis cendrés, des martins pêcheurs, des aigrettes blanches et de nombreux canards lors des migrations hivernales. Côté mammifère, le retour récent du castor permet une observation régulière d’individus et il n’est pas rare d’observer chevreuils et sangliers qui viennent s’abreuver en bord de Saône.